Nidhögg fait écho aux légendes normandes de la mythologie scandinave. Il est la créature souterraine, dévorant les racines de l'arbre-monde pour le faire chuter.
Le corps du serpent s'insinue entre les troncs de la forêt, cherchant à avaler les passants au bord du sentier. Il faut pour s'en extraire parcourir l'intérieur de son ventre jusqu'aux brèches ouvertes dans sa peau. Couverte d'écailles de pneus, sa surface est animée d'un mouvement constant.
Né de l'usure perpétuelle de nos transports, la sculpture fait appel à la légende du serpent destructeur, constitué cette fois de notre propre déchet qui, infini, dévore peu à peu les fondements de notre monde.